Archives de la catégorie ‘Séminaires’

dMSn0KlD_400x400Thomas Lindemann présentera, le vendredi  22 janvier 2016, un projet sur les crises internationales à l’EHESS dans le séminaire « Le temps des populations » de Noël Bonneuil, 105 boulevard Raspail (Paris 6ème), salle 3, de 17h  à 20h.
Photo de Okan Germiyan.
Le GERCI poursuit ses séminaires ! Le prochain sera consacré à l’image du soldat tchadien en présence de Jean-Marc Merril :Le jeudi 26 mars 2015 de 17h à 19h en salle du 1er étage de la bibliothèque de Sciences Po Paris, 27, rue Saint-Guillaume, Paris 7e (métro Sèvres-Babylone ou Saint-Germain des Prés).

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Résumé de la thématique du séminaire :


Le soldat tchadien, un guerrier de légende.
L’armée tchadienne est aujourd’hui un acteur incontournable de la zone sahélo-saharienne en particulier pour son combat contre les islamistes au Mali et autour du lac Tchad. Cette armée est multi-ethnique mais sa composante la plus guerrière est constituée par les hommes du Nord-Tchad qui ont su allier la modernité des armements à leur culture ancestrale de la guerre. Leur façon de combattre pourrait être comparé aux grands sabreurs du 1er Empire et, au delà, aux guerriers homériques dont ils n’ont jamais entendu parlé…

81a5cb5e03Le séminaire général du CERAPS accueillera ce jeudi 24 janvier 2013, à partir de 17h en salle A2.1-2 à Sciences Po Lille, Andrew Williams (professeur, University of St Andrews, UK).

Il présentera ses travaux en s’appuyant sur deux ouvrages:
– Liberalism and war. The victors and the vanquished, Routledge (January 24, 2006)
Conflict and Development, co-écrit avec Roger MacGinty, Routledge (May 2, 2009)

Discutants: Thomas Lindemann (professeur, CERAPS, Université Lille 2) et Nicolas Desrumaux (Docteur, CRDP équipe Demogue, Université Lille 2)

Présidents de Séance: Rémi Lefebvre (professeur, CERAPS, Université Lille 2) et Charles Tenenbaum (MCF, CERAPS, Sciences Po Lille).

Le séminaire sera en anglais.   (suite…)

Vendredi 4 mai, le GERCI organisait un séminaire à Paris relatif à la lutte pour la reconnaissance au Proche-Orient ancien.

L’intervenant était Aaron Tugendhaft, historien et professeur à l’Université de Chicago, invité en France par l’EHESS.

L’intervention a notamment porté sur la conception d’un monde bâti sur des relations de « fratrie », à l’image de la famille comme symbole de l’ordre. La région du Proche-Orient ancien était ainsi peuplé de royaumes plus ou moins puissants dont l’objectif était de faire partie du cercle des « frères », terminologie normative permettant à l’époque d’être reconnu dans ce qu’on peut appeler communément la « cour des grands ».

Cette terminologie normative de la fratrie se basait entre autres sur des échanges de messagers entre souverains, de produits de luxe, de femmes, ainsi que d’experts, mais également sur la revendication d’une ascendance lointaine et prestigieuse, voire légendaire.

Cette reconnaissance « entre frères » par les grandes nations de la région du Proche-Orient se pratiquait aussi entre les petits royaumes, qui qualifiaient par la même occasion leurs voisins plus puissants de « pères ».

Ce système de reconnaissance s’est ensuite écroulé avec la montée en puissance militaire de l’Assyrie.